D’origine italienne mais ayant grandi à New York, Louis jude Ferrigno est autant connu pour sa carrière de bodybuilder (il a notamment remporté le titre de Mr. Olympia en 1975), que pour ses apparitions au cinéma (dans le rôle du célèbre colosse vert, Hulk).
Retour sur ses performances d’acteurs et de culturiste, et sa carrière riche en rebondissements.
Sommaire
Une carrière entre culturisme et cinéma
Lou Ferrigno tombe très tôt dans la marmite du culturisme, commençant à s’entrainer à l’âge de 13 ans. En 1973, il a déjà remporté de nombreuses compétitions, et s’est même fait remarqué par des réalisateurs.
Côté sport, il compose sa stature plutôt frêle de nature par une force physique incroyable. Il idéalise en effet le célèbre Steeve Reeves, et jalouse la force brute du personnage de comics Hulk. Il s’illustre pour commencer dans le football américain (au Canada), qui lui permet de prendre son indépendance. Mais c’est finalement dans le culturisme qu’il éclate, remportant le titre de Mr. Univers en 1973, mais fléchissant devant Arnold Schwarzenegger à la compétition Mr. Olympia.
Mais c’est finalement dans le cinéma qu’il deviendra réellement célèbre, incarnant en 1977 le rôle du héro de son enfance, dans la série télévisée « L’incroyable Hulk », avant de prêter sa voix au même personnage dans les dessins animés et le film réalisé par Ang Lee en 2003. Malheureusement, ce premier éclat ne se suivra pas par d’autres succès, puisque sa carrière d’acteur se limitera à des petits rôles dans des péplum comme Hercule, un désastre commercial qui lui vaudra d’être la risée du tout Hollywood.
Un handicap surprenant : la surdité
Sa soif de vaincre, Lou Ferrigno la doit en partie à son handicap. En effet, dès ses 3 ans, ses parents réalisent que le petit Lou est sourd à 80 %. Très affecté par cette nouvelle, c’est finalement sa surdité qui lui donnera le courage de s’entrainer pour compenser son handicap, devenant une source de motivation sans faille qui l’encouragera à ressembler à son héro, un personnage sur-musclé, et surpuissant.
Sa vie privée
Côté vie privée, Lou Ferrigno est resté marié à la psychotérapeute Carla Green, avec qui il a eu trois enfants et développé une activité de remise en forme, sur son site Ferrigno Fit. Ils produiront également ensemble de nombreux DVD dans lesquels ils prodiguent ses conseils de musculation (une entreprise dans laquelle il s’associe à sa fille ainée, Shanna). Malheureusement, les affaires en famille ne lui apportent pas que la réussite, et Lou fera un procès à son propre frère, qu’il accuse de concurrence déloyale et d’une utilisation abusive de son nom ainsi que de sa célébrité.
Côté politique, Lou s’illustre par ses positions très à droite. Depuis 2010, il participe au côté de Peter Lupus et Steven Seagal (deux grands acteurs américains) à un groupe de citoyens de l’Arizona dont la mission est de lutter, à titre privé, contre l’arrivée des immigrés mexicains sur le sol américain.
Une longévité impressionnante
Si Lou Ferrigno a connu une si belle carrière, c’est certainement grâce à sa stature massive, qui lui a notamment permis d’incarner parfaitement son alter égo vert, le docteur Bruce Jenner. Malgré une carrière qui débuta au début des année 1970, Lou est resté dans une forme olympique, et continue de s’entrainer quotidiennement, en réalisant une heure de lever de poids, plus vingt minutes dédiées uniquement à sa cardio.
Retour sur son palmarès
C’est en 1971 que Lou Ferrigno remporte son premier titre, Mr. América. Deux années plus tard, il sera encore élu Mr. América (dans la catégorie adolescent) ainsi que Mr. Univers, avant d’affronter en 1974 Arnold Schwarzenegger qui lui ravira le titre de Mr. Olympe. Parmi les autres nombreuses victoires de ce compétiteur hors pair, il faut également mentionner le titre de M. International (dans toutes les catégories), puis de nombreux prix à l’international. Sa carrière s’arrête en 1994.
Palmarès
Première place au Mr. America Pro en 1971 ;
Quatrième place au Mr. America Teen en 1971 ;
Seconde place a Mr. Universe et America Pro en 1972
Vainqueur toutes catégorie à Mr. América en 1973 ;
Vainqueur toutes catégorie à Mr. Universe en 1973 ;
Troisième place à Mr. Olympia en 1974 ;
Vainqueur toutes catégories à Mr. International en 1974 ;
Troisième, douzième et dixième place à Mr. Olympia en 75, 92 et 93 ;
Dernière compétition aux Olympia Master (seconde place) en 1994.
Sa filmographie
Lou Ferrigo s’est également illustré dans de nombreux films, en parallèle de sa carrière de bodybuilder.
Les Sept Gladiateurs, de Claudio Fragasso et Bruno Mattei en 1983 ;
Hercules de Luigi Cozzi en 1983 ;
Desert Warrior de Jim Goldman en 1988 ;
Sinbad de Enzo G. Castellari et Luigi Cozzi ;
Hangfire de Peter Maris en 1991 ;
The Misery Brothers de Lorenzo Doumani en 1995 ;
From Heaven to Hell de Eric D. Howell et Christopher Taber en 2002 ;
Hulk de Ang Lee en 2003
L’Incroyable Hulk (The Incredible Hulk) en 2008 ;
Les Avengers en 2012, 2015 et 2018.
Présentation de sa méthode d’entrainement
Lou Ferrigno, comme de nombreux culturistes, divisait sa semaine d’entrainement en se concentrant sur un groupe de muscles spécifique par journée.
Travail de la poitrine et du dos le lundi ;
Les épaules et les bras le mardi ;
Les jambes le mercredi ;
Le dos et la poitrine le jeudi ;
Les épaules et les bras le vendredi ;
les jambes le samedi ;
une journée de repos le dimanche.
Prenons deux journées typiques. Pour développer sa poitrine et son dos, Lou Ferrigno va réaliser différents exercices :
- cinq séries de 6 à 8 répétition avec une barre de presse ;
- 5 sets d’inclinaisons (avec 6 à 8 répétitions 😉
- 5 sets avec une barre fixe (avec 6 à 8 répétitions) ;
- 5 sets de Licol Pull ;
- 5 sets de pull up (avec une barre fixe).
Pour travailler les jambes, vous pouvez également reprendre la routine de Lou Ferrigno en suivant les exercices suivants (avec à chaque fois 10 répétitions par set) :
- 5 sets de Leg press ;
- 5 pliages de jambe ;
- 5 sets de hack squat ;
- 5 sets de squats libres ;
- 5 sets d’extension de jambe.
Et pour les épaules et les bras (avec 4 à 5 sets de 8 à 10 répétitions chacun) :
- Des discussions concentrées ;
- des triceps poulies ;
- des triceps français (avec une barre) ;
- des cordes triceps ;
- des développements Arnold ;
- des boucles d’haltère.